L'UER salue la création du nouveau Collège des commissaires de l'UE, mais souligne que des médias forts et indépendants, en ligne et hors ligne, doivent rester un objectif central
27 novembre 2024L’UER salue la nomination du nouveau Collège des commissaires de l’UE et les exhorte à donner la priorité à un paysage médiatique indépendant. Nous appelons à une application rigoureuse des réglementations numériques telles que la DSA et à un soutien aux initiatives telles que l’EMFA et à une place pour les médias au sein du Bouclier démocratique afin de lutter contre la désinformation et de protéger le paysage médiatique pluraliste de l’Europe.
27 novembre 2024 – L’Union européenne de radio-télévision (UER) félicite le nouveau collège des commissaires de l’UE pour sa prise de fonctions sous la direction de la présidente Ursula von der Leyen. Tout en saluant l’engagement de l’UE à mettre en œuvre l’Acte législatif européen sur la liberté des médias (EMFA) et à préserver la liberté et le pluralisme des médias en tant que piliers de l’État de droit, l’UER exhorte également à donner la priorité aux approches politiques qui protègent et soutiennent les médias et renforcent la confiance des citoyens dans des domaines clés tels que l’intelligence artificielle générative, la technologie numérique et la connectivité.
« Le nouveau collège des commissaires confirmé reflète les défis qui sont apparus au cours du mandat précédent. Il représente un changement de ton, et nous sommes prêts à soutenir et à collaborer avec les décideurs politiques pour soutenir le secteur des médias indépendant et pluraliste de l’Europe », a déclaré Wouter Gekiere, chef du bureau de Bruxelles de l’UER. « La liberté des médias n’est pas négociable, elle est une pierre angulaire de nos valeurs communes. Nous exhortons le nouveau collège des commissaires à adopter des mesures qui renforcent, plutôt que de saper, la capacité des médias de service public à fournir aux citoyens un contenu fiable et indépendant. »
L’UER souligne que les efforts visant à réduire la « bureaucratie » et à simplifier la législation ne doivent pas compromettre la mise en œuvre et l’application rigoureuses des réglementations numériques existantes, telles que la loi sur les services numériques et la loi sur les marchés numériques. En outre, les initiatives actuelles ou futures visant à résoudre les problèmes non résolus dans l’environnement numérique ne doivent pas être mises de côté.
Le bouclier démocratique est une autre initiative prometteuse qui pourrait renforcer la lutte contre la désinformation, promouvoir la démocratie et la transparence des citoyens. l’accès à des informations fiables, la lutte contre les menaces à la liberté des médias et le soutien aux médias indépendants parallèlement à la mise en œuvre effective de l’AEFM.
Alors que de nouvelles politiques sont élaborées, l’UER appelle à la mise en place de mécanismes solides pour garantir que le paysage médiatique européen reste exempt d’influences indues, qu’elles émanent des gouvernements ou des plateformes en ligne. Cela est particulièrement urgent compte tenu des défis croissants que représentent la désinformation et la polarisation sociétale. Les médias de service public sont particulièrement bien placés pour servir de sources fiables d’information et d’enrichissement culturel pour tous les Européens. Ainsi, garantir la capacité des citoyens à trouver ou à découvrir facilement les médias qui comptent le plus – que ce soit sur l’écran d’accueil d’un téléviseur connecté ou dans la voiture – devrait rester une priorité essentielle pour les décideurs.
L’UER invite le nouveau Collège à collaborer étroitement avec les organisations de médias, la société civile et les parties prenantes pour garantir que l’UE continue de défendre un paysage médiatique libre, indépendant et dynamique.